Haïku
Cette semaine, j’ai reçu un mail vantant la nanolittérature.
N’ayant pas eu le temps d’approfondir ce mail, je l’ai reçu sur mon lieu de travail, ce mot de “Nanolittérature” est néanmoins resté gravé dans ma mémoire.
Ce samedi matin, j’en ai profité pour faire quelques recherches. Mais Google reste très peu prolixe sur la nanolittérature en ne donnant que 5 entrées possibles.
Mais j’ai vite compris que la nanolittérature était une “japonaiserie” mieux connue sous le nom de Haïku.
Mais qu’est-ce donc que cette bête là ?
Si je synthétise les diverses informations que j’ai lues, je dirais que :
Le Haïku est une forme poétique d’écriture, se présentant en 3 vers et 17 syllabes (généralement 5 syllabes pour le 1er ver, 7 dans le second et 5 dans le 3ème). On tolère 1 à 2 syllabes en moins mais rarement en plus.
Le Haïku traditionnel doit contenir un Kigo (mot de saison), c'est-à-dire un mot faisant référence à la nature ou aux saisons. Cette règle peut être transgressée…
Le Haïku doit pouvoir se lire en une phrase et amener à la réflexion.
Le Haïku peut être poétique, drôle, urbain, érotique, surréaliste, politique, social…
Je me suis aperçue que j’étais assez hermétique aux Haïkus japonais :
Lune froide Une lanterne
Seul je marche Entre dans la maison
Le bruit du pont La lande flétrie
Les Haïkus français me parlent plus, peut-être une question de culture ?
Brouillard dans les bois
Daims et biches paisibles
Chasseur invisible
Vous trouverez d’autres Haïkus sur le site de Marylène, celui de Manteau d’étoiles, Le Haïku du Matin et beaucoup d’autres sites…
Je finirai donc ce billet avec un Haïku de ma composition :
Là devant mon blog
Je soulage mes pensées
Pour enfin rêver
Un petit commentaire ? Pourquoi ne pas le faire sous forme de Haïku ?