Mystères du cerveau humain
Il existe des choses mystérieuses, en particulier la psychologie humaine...
Non, non, ne vous inquiétez pas! Je ne vais pas parler de Freud, ni me lancer dans une analyse fumeuse.
Je vais vous parler de MA psychologie, car une chose m'étonne beaucoup.
Après ma 1ère fausse couche, en février, j'ai eu énormément de mal à remonter la pente. J'étais traumatisée, en état de choc et je me sentais partir à la dérive. Et cela jusqu'à ma deuxième fausse couche de décembre.
Il faut reconnaître que j'ai joué de malchances lors de cette première fausse couche : je ne l'attendais pas, l'expulsion s'est faite sur le quai de la gare à 2 mois 1/2 de grossesse, personne ne voulait me porter secours alors que j'étais dans une marre de sang, rien pour me nettoyer une fois arrivée à la maternité et toute une nuit passée en salle d'accouchement à entendre les naissances en cours... De plus j'étais persuadée, après ce que m'avaient dit les gynécologues, que cette grossesse était ma seule et unique chance d'avoir un enfant.
Cette deuxième fausse couche, même si elle a été douloureuse moralement et physiquement, s'est passée dans de meilleures conditions. J'étais à 7 semaines de grossesse, j'étais préparée, je l'attendais, j'étais chez moi et savais comment ça allait se passer. De plus, j'ai bénéficié d'une très bonne écoute de la part du gynécologue et des sages-femmes.
Cette deuxième "grossesse" me permet de relativiser : même si on m'a dit que je ne pourrais jamais être enceinte, je l'ai été 2 fois en un an. Mon côté optimiste fait que je préfère y voir un bon présage.
J'ai revu le gynécologue jeudi matin. Pour lui rien d'anormal, le risque de fausse couche existe pour toutes grossesses et augmente avec l'âge de la femme. Comme je ne suis plus toute jeune....
Il m'a néanmoins préscrit de l'acide folique (diminue le risque de mal formations foetales) à prendre dés aujourd'hui au cas où je serai enceinte dans l'année qui arrive.
Je garde le sourire et l'espoir...