Diagnostiquer l'endométriose

Le diagnostic d’endométriose est souvent tardif car les gynécologues fonctionnent, ce qui est normal, par diagnostics différentiels : ils envisagent toutes les maladies qui pourraient correspondrent aux symptômes que vous présentez.

Souvent, malheureusement, ils écartent TOUTES les maladies, ne pensent pas à l’endométriose et vous font comprendre… que tout ce passe dans votre tête ! Il est d’usage de dire que le diagnostic d’endométriose se fait, en moyenne, avec un retard de 5 ans (ce qui laisse songeur quand on connaît l’ampleur que peut prendre cette maladie durant ce laps de temps).

  L’entretien médical (anamnèse).

         Si votre médecin traitant, ou votre gynécologue, prend le temps de vous écouter et vous laisse exprimer, librement, l’ensemble de vos symptômes, alors cela sera peut-être suffisant pour le diriger vers le diagnostic d’endométriose.

  L’examen clinique (= auscultation). 

         Durant l’examen clinique, le médecin peut trouver un utérus fixé en position rétro-versé (= en arrière, contre le rectum). Le gynécologue peut être alerté, après la mise en place d’un spéculum, par la présence de taches bleutées sur le col de l’utérus.

  L’échographie abdominale.

         Elle permet surtout de localiser les lésions ovariennes (= endométriomes). Ces endométriomes se constituent par le ²vieux sang² des lésions endométriosiques. Ils ont une forme régulière et l’image est assez typique. Néanmoins, les endométriomes sont parfois confondus avec des kystes fonctionnels .

Vous trouverez une échographie d’endométriome très bien faite, image animée, en vous rendant sur le site d'Aly-Abbara.

  La radiographie de l’utérus et des trompes (hystérosalpingographie).

         Cette radio se fait après injection, par le vagin, d’un produit de contraste. Elle permet de voir si les trompes sont obstruées ou non et met en évidence la position de l’utérus.

  L’I.R.M..

         Elle peut aider à repérer d’autres localisations abdominales mais aussi les lésions qui se trouvent à l’intérieur même du muscle utérin.

Cependant, le seul examen permettant de poser le diagnostic d’endométriose sans qu’il subsiste un seul doute reste la coelioscopie (=laparoscopie).

  La coelioscopie ou laparoscopie.

         C’est un examen qui se pratique au bloc opératoire, sous anesthésie générale, et qui consiste à introduire un endoscope dans l’abdomen. Cet examen permet de réaliser des biopsies, de visualiser l’étendue des lésions et,parfois, de commencer à détruire certaines plaques d’endométriose et/ou de dégager les organes bloqués par les tissus cicatriciels.

Voir aussi, sur mon blog : L’endométriose : qu’est-ce que c’est ? et Les symptômes de l’endométriose et Les traitements contre l'endométriose

Ce blog n’est pas un site médical. Je souhaite juste faire connaître cette maladie et partager mon expérience avec des femmes qui peuvent être endométriosiques sans le savoir. Dans ce but, tout en restant dans le respect de la vérité, je tente d’expliquer les choses avec des mots simples et compréhensibles par tous.
Les informations , et les échanges d'expériences, déposés sur ce blog ne remplacent en aucun cas une visite chez votre médecin traitant ou votre gynécologue et le(s) auteur(es) ne peuvent être tenus responsables de l’interprétation qui pourrait en être faite. 

Comments

[Flonature]

Bonjour !
Merci beaucoup d'avoir mis mon blog dans tes liens ! Je suis ravie si tu aimes passer un peu de temps "chez moi" ! Au plaisir d'échanger avec toi ! :)